mardi 12 juillet 2011

Coupe Internationale 5o5 à La Rochelle

Du 8 au 11 juillet à La Rochelle, c'était le National 5o5 2011. Avec 75 équipages de huit nationalités, ça a été une magnifique répétition en vue du Mondial 2012. Courue en 8 manches , la bataille fut rude pour les 4 bateaux du YCGC qui sont loin d'avoir démérité en finissant 18e, 29e, 40e et 51e. Voir le classement.

***Le compte-rendu de notre envoyé spécial Claude Gachet***
Piéce de théatre à La Rochelle
Le titre : chronique des 505 du YCGC
Le lieu : La Rochelle du 8 au 11 juillet, National 5o5
Les personnages: Frédéric Monnier et Yann Plathier, Jérôme Maupay et François Caminade, Kléber Valéry et votre serviteur, plus un demi équipage du YCGC sur lequel Nicolas Auberger est équipier.

L’histoire
Tout ce petit monde traverse la France pour aller se frotter aux meilleurs français ; eh ben on est pas déçus ; ils sont tous là. Avec en prime une trentaine d’équipages allemands qui ne sont pas venus pour bronzer. Des anglais qui, inutile de vous le dire, ont le couteau entre les dents dès qu’il s’agit de mettre la pâtée aux français . Je vous passe les italiens, belges, et autres hollandais. Au total 75 cinquos inscrits.

La pluie nous accueille mais c’est provisoire parce que le vent chasse tout ça très vite. Première journée bien ventée : force 5. Le lendemain force 4-5 avec un océan marron vu que les vagues agitent tout ça dans tous les sens – nous y compris. Le troisième jour toujours du vent, force 4, toujours des vagues, mais des couleurs magiques ; je ne sais pas vous dire pourquoi mais le soir en rentrant organisateurs et concurrents sentent qu’on a vécu quelque chose d’exceptionnel. Et quatrième jour vent thermique de terre le matin qui s’écroule et nous avons du mal à finir la manche.

Nos places à tous sont un peu décevantes. Mais c’est pas grave parce qu’on a la chance d’avoir été là ; d’avoir plané sur les bords de prés, d’avoir parfois réussi à nous glisser dans les vagues sans trop taper, sans déssaler. Sur les bords de largue on s’est fait des émotions fortes quand sous spi le bateau part à fond sur la descente de la vague et qu’il n’a qu’une envie c’est de se planter dans la suivante ce qui tout d’abord rempli les fonds et se termine presque à tous les coups par un vol plané dont l’atterrissage manque d’élégance. Et puis ces spis de 29 m² sont immenses !

Y a qu’un truc qui est exaspérant c’est quand vous êtes à fond, que la vitesse vous grise alors que l’équilibre n’est affaire que de miracle, et que des concurrents vous dépassent en ayant l’air de trouver cela bien normal. Ca c’est dur !

Dénouement
- Ambiance super entre nous et avec les autres concurrents très heureux de partager ces moments.
- Classement de l’équipe entre 20 et 40ième.
- Des souvenirs plein la tronche.
- Du boulot pour progresser sachant que l’année prochaine au championnat du monde il y aura double de concurrents, venant de partout – Australie, Etats-Unis…

PS. pour Kléber, t'as oublié de nous envoyer tes photos !!!

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